Et c’est le retour de l’illu en CG, yay ! Cette année j’aimerais essayer d’alterner trad et CG, surtout pour réaliser en CG des rendus que je ne pourrais pas faire en tradi. Ça me fait explorer des pistes imprévues, le démarrage est toujours un peu difficile mais une fois que je suis lancée, c’est bien chouette. J’ai beaucoup plus travaillée cette illustration que je l’avais prévu au départ, mais je ne le regrette pas, je suis même plutôt contente du rendu final.
Je suis fière de vous présenter l’affiche que j’ai dessiné pour la 5eme édition de la marche de l’égalité contre l’homophobie et la transphobie d’Orléans !
La mise en forme graphique de l’affiche à été réalisée par ma chère Sedeto, toujours la pour me sauver : sedeto.fr
Pour la petite histoire, j’ai contacté le GAGL45 (le centre LGBT d’Orléans) après qu’ils aient lancé un appel de recherche de graphiste pour un projet. Le projet en question n’était pas dans mes cordes, mais le sujet de l’affiche pour la marche a été évoqué. Étant dernièrement dans une démarche de semi-professionnalisation, je cherche à saisir les opportunités que je croise et à me mettre en avant sans rougir. Bon manque de bol, l’asso recherchait des participations bénévoles. Cependant, le sujet me tenant particulièrement à cœur, je me suis dit que ça pourrait être mon engagement associatif que de réaliser cette affiche (dans le même état d’esprit que la vidéo que j’ai réalisé pour l’action du planning familial en novembre 2017). Et que cela me ferait également un galop d’essais de démarche professionnelle sans le stress du « mon dieu ils me paient pour ça ah je ne le mérite pas ».
Je teste un nouveau format vidéo, ou je combine dessin filmé lors de sa réalisation et voix off. Pour cette 1ere fois je parle de l’ère des cristaux et des raisons qui font que j’adore ce manga et cet animé, à savoir la représentation de l’asexualité faite au travers des gemmes.
Ce titre me faisait envie depuis un moment et dès que j’ai appris qu’il était sorti, je l’ai commandé. Au vu du titre et des extraits que j’avais put lire sur le net, je m’attendais à une lecture amusante voir un peu gênante sur les mœurs et fantasmes des fujoshi. Je savais que le titre traitait aussi de la dépression – c’est une œuvre autobiographique – mais je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi dur et trash dès les 1eres pages.
2eme fois que je participe à la marche des fiertés ! Je n’y avais jamais été sur Paris car la taille de la chose me faisait peur (et les habituels problèmes de santé qui me retiennent de faire une marche trop longue). Cette année j’ai put y aller avec Ed et vraiment gouter à l’ambiance de la chose. C’est une « petite » Pride, nous n’étions que 500, mais cela suffit amplement à se donner du courage, beaucoup de courage. A marcher dans la ville avec fiertés, à nous exposer sans hésitation. Oui, regardez nous, nous sommes différents. Nous sommes « des freaks », nous sommes queers et fier de l’être. Joyeux cortège bariolés de milles couleurs, de tout âges et de toutes origines.
Peintures de guerre
Les badauds sont nombreux à nous regarder passer. Beaucoup nous filment, beaucoup sourient. Il y a bien des regards sceptiques, quelques visages fermés. A tous, sans distinction, je les regarde et leur sourie, leur fait des signes de main joyeux. Souvent les visages sceptiques se détendent et sourient ou agitent la main en retour. Certains visages restent réprobateurs.
Peut importe leur réaction, elle me rempli de joie de la même manière. Je suis heureuse de voir des gens nous sourient avec bienveillance. Je suis heureuse de montrer à ceux qui nous restent obstinément fermés que j’existe, que nous existons, et que nous ne leur voulons aucun mal, simplement exister.
Alors qu’a l’aller nous étions méfiants et fuyants, nous sommes revenus fiers avec nos drapeaux peints sur nos joues et flottants sur nos épaules.
Merci à tous. Nous sommes vivants, nous sommes la. Je vous aime.
Cette année, j’ai eut envie de faire comme mon amie Moemai et de dessiner et envoyer une carte de vœu aux gens que je connaissais. Qui dit envoi dit timbre, et je me suis souvenue de cette possibilité découverte il y a quelques temps déjà : Celle de faire imprimer ses propres timbres personnalisés !
C’est une option mise à disposition par la poste : https://boutique.laposte.fr/mon-timbre-a-moi Sans surprise à terme le timbre personnalisé revient un peu plus cher (1,20€ contre 0.80€ pour un timbre classique) mais ce n’est pas pour autant dissuasif.
Un timbre personnalisé, c’est bien, mais que dessiner ? J’ai tout d’abord pensé à un chat rigolo, un petit symbole random… Et puis l’idée de détourner notre classique timbre de Marianne à ma sauce m’est venue à l’esprit et fut rapidement mise en œuvre !
Le site de la poste est très simple d’utilisation, aussi ma commande ne fut pas compliquée à concevoir. Fait qui m’a agréablement surprise, ils font très attention à la notion de droit d’auteur : J’ai reçu un mail me demandant une autorisation signée de la personne ayant réalisé ce dessin pour pouvoir l’imprimer. J’ai donc du faire un message pour m’autoriser moi-même à utiliser mon dessin oui :b…
Quelques jours plus tard, je recevais les timbres !
La barre grise sur le coté est automatiquement mise sur les timbres lorsqu’on les crée sur le site, c’est mon seul regret car j’aurais aimé qu’il y ait uniquement le dessin comme pour un timbre officiel, mais ça fait quand même son petit effet !
Si vous avez envie d’utiliser vous aussi ce timbre, c’est possible ! Le dessin que j’ai posté est en qualité suffisante pour l’impression, donc faites vous plaisir ! Ce dessin est sous la licence Creative Common BY-NO-ND
Ce qui signifie que vous avez le droit de l’imprimer et de la diffuser, mais que je ne permet pas d’utilisation commerciale ou de modification.
Si malgré la licence CC-BY-NC-ND la poste vous demande tout de même une autorisation de l’auteur, n’hésitez pas à m’envoyer un mail : little.yokai[at]gmail|dot]com je vous ferait un petit mot de permission avec plaisir !
Des bisous à vous tous, répandons de l’amour dans les boites aux lettres! ♥♥♥
Ce titre me faisait envie depuis un moment et dès que j’ai appris qu’il était sorti, je l’ai commandé. Au vu du titre et des extraits que j’avais put lire sur le net, je m’attendais à une lecture amusante voir un peu gênante sur les mœurs et fantasmes des fujoshi. Je savais que le titre traitait aussi de la dépression – c’est une œuvre autobiographique – mais je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi dur et trash dès les 1eres pages.
Dans mon nid 